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Enchères 5G : c’est parti !

Par Rédacteur

Le premier tour des enchères relatives à la vente des fréquences 5G a eu lieu ce mardi 29 septembre. Sur la table depuis plusieurs mois, le sujet questionne et divise, tant par ses enjeux économiques et écologiques que par sa complexité technique. Décryptage.

Pour rappel, la 5G est la dernière génération des réseaux de télécommunications. Pour les particuliers, elle représente, à terme, la promesse de débits beaucoup plus rapides, d’une latence diminuée et d’une amélioration des réseaux dans les zones les plus denses. A l’échelle industrielle, elle permettra une petite révolution, notamment avec le développement de nombreux services dits « connectés ».

Mais avant cela, le déploiement de la 5G nécessite :

- l’installation massive d’antennes dédiées, déjà présentes dans les grandes villes telles que Paris, Bordeaux ou Marseille dans le cadre des expérimentations menées par les différents opérateurs ces deux dernières années.

- la répartition des fréquences disponibles entre les opérateurs principaux du secteur.

C’est sur ce dernier point que SFR, Bouygues Telecom, Orange et Free, devaient se positionner quant à leur capacité à acquérir des fréquences mises aux enchères par l’Etat.

Les multiples enjeux de la 5G

Déjà respectivement dotés d’un bloc de 50 MHz, les quatre principaux fournisseurs télécoms s’intéressaient donc mardi aux onze blocs de 10 MHz (entre 3,4 et 3,8 GHz), indispensables pour déployer cette nouvelle technologie.

C’est l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) qui fait office d’arbitre dans cette transaction qui fera gagner à l’Etat un minimum de… 2,170 milliards d'euros ! Le calcul est simple. Les quatre premiers blocs de 50 MHz déjà attribués lui ont rapporté la somme de 1,4 milliards d’euros (350 millions chacun). Quant aux onze blocs objets des enchères du 29 septembre, ils étaient mis à prix à 70 millions d’euros chacun.

De leur côté, les opérateurs télécoms trépignent à l’idée de présenter leurs offres de 5G aux utilisateurs. Les premières seront d’ailleurs probablement disponibles dès la fin de l’année. Mais les réels bénéfices technologiques de la 5G sur l’ensemble du territoire ne seront pas effectivement perceptibles avant 2021.

Enfin, en matière d’enjeux importants, un sursis à statuer semble avoir écarté momentanément les questions épineuses liées à la consommation énergétique de la 5G, ainsi qu’aux risques écologiques et sanitaires. Chaque chose en son temps…

Les enchères en question

Techniquement, les enchères doivent se dérouler sur un maximum de huit tours quotidiens à compter du 29 septembre. Ainsi, chaque jour à 9:30, l’ARCEP donne le prix d’un bloc de 10 MHz.

Aussitôt, SFR, Bouygues Telecom, Orange et Free doivent l’informer du nombre de blocs qu’ils s’engagent à acquérir à ce prix. Si le cumul de leurs demandes dépasse le nombre de blocs disponibles, l’ARCEP ouvre un nouveau tour d’enchères à un prix supérieur.

Logiquement, les opérateurs ne peuvent alors prétendre à des blocs supplémentaires, le but étant de parvenir à « un prix d’équilibre » : en fin d’enchère, le cumul des demandes doit en effet être inférieur ou égal au nombre total de blocs mis en vente.

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